ven. Mar 29th, 2024
Call of Duty: Activision traque les développeurs de triche anonymes
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Après des mois d’enquête, Activision a identifié de nombreux développeurs de triche Call of Duty à poursuivre.

Des milliers de tricheurs ont ruiné le plaisir des autres joueurs dans Call of Duty. Mais Activision, le développeur de la populaire série de jeux, est passé à l’action. Outre deux sociétés allemandes, il a accusé de nombreuses personnes initialement anonymes. Mais entre-temps, l’éditeur a pu en identifier un grand nombre. Ils peuvent désormais répondre de leurs actes devant les tribunaux.

Activision sévit contre les tricheurs

Pour mettre fin aux tricheurs dans Call of Duty (CoD), Activision a eu recours fin 2021 à une initiative anti-triche RICHOCET. Selon un message du compte Twitter de la populaire série de jeux, le système a pu interdire environ 48 000 tricheurs des parties CoD Warzone et Vanguard en une seule journée.

En janvier 2022, l’éditeur va encore plus loin et attaque en justice les deux sociétés allemandes EngineOwning UG et CMN Holdings SA ainsi que quelques particuliers, le développeur de Call of Duty les accusant de concurrence déloyale, de rupture de contrat et de commerce d’appareils de contournement au sein de l’entreprise. le sens du DMCA.

De nombreux escrocs Call of Duty étaient initialement inconnus

De nombreuses personnes impliquées étaient inconnues à l’époque. Le demandeur ne connaissait que leurs pseudonymes, sous lesquels ils agissaient sur Internet. Certains d’entre eux ont affirmé qu’ils ne seraient jamais retrouvés de toute façon.

Mais le fabricant du jeu n’a pas laissé passer cela. Comme le rapporte TorrentFreak, le tribunal lui a permis d’obtenir des informations auprès de fournisseurs de services Internet, de fournisseurs de paiement et de portails de médias sociaux. Enfin, après des mois d’enquête, la plainte initiale a été largement modifiée et compte désormais 48 pages.

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En plus des allégations précédentes, le développeur de Call of Duty poursuit également les escrocs en vertu de la loi américaine sur la fraude et les abus informatiques. L’extorsion figure désormais également sur la liste des infractions pénales.

Le développeur de Call of Duty a trouvé de nombreux accusés

Au lieu d’une longue liste de pseudonymes, il y a aussi toute une série de nouveaux vrais noms dans la plainte mise à jour. Celle-ci est désormais rejointe par la société Garnatz Enterprise Ltd. Les personnes identifiées sont réparties dans divers endroits aux États-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.

Le juge a accordé à certains des accusés jusqu’au 13 janvier 2023 pour répondre à la plainte modifiée. S’ils décident de refuser, ils peuvent le justifier dans un mémorandum collectif de 14 000 mots maximum. Le développeur de Call of Duty, Activision, recevrait alors le même délai pour une contre-motion si nécessaire.