ven. Mar 29th, 2024
Les Tchèques au Conseil de l’UE : la police devrait pouvoir utiliser la biométrie
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Les Tchèques veulent donner plus de liberté à la police dans le traitement des procédures biométriques, parfois pour identifier les criminels.

Au Conseil de l’UE, les Tchèques réclament un élargissement des procédures biométriques pour la police afin d’identifier parfois les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas s’identifier. Il y a eu suffisamment de voix dissidentes à de telles mesures dans le passé. La Commission européenne avait déjà lancé une interdiction de l’identification biométrique à distance en temps réel.

Les Tchèques veulent étendre l’utilisation des méthodes biométriques

Drapeau national des Tchèques

La présidence tchèque du Conseil de l’UE considère l’interdiction de la vidéosurveillance avec reconnaissance biométrique en temps réel comme trop contraignante pour les procureurs. Comme le rapporte Heise, cela ressort de la quatrième proposition de compromis pour une position commune du Conseil. En conséquence, les Tchèques poussent vraiment pour que l’utilisation des méthodes biométriques soit étendue à la police.

La Commission européenne a lancé il y a environ un an et demi une interdiction de l’identification biométrique à distance en temps réel, qui comprend également la vidéosurveillance publique avec reconnaissance faciale automatique. Il ne devrait y avoir des exceptions que lors de la recherche de criminels, de victimes ou d’enfants disparus, ou lorsqu’il existe une menace terroriste aiguë.

Identifier les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas s’identifier

Selon le rapport, le gouvernement tchèque veut «Des doutes sur l’inclusion éventuelle de systèmes d’identification » évacuer. Il s’agit parfois de techniques d’attribution d’empreintes digitales destinées à faciliter l’identification d’une personne. De plus, les systèmes de détection à distance devraient permettre d’identifier un certain nombre d’individus sans leur participation active.

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Comme le montre le document confidentiel, les Tchèques ne veulent pas que les prisons et les zones de contrôle aux frontières soient comprises comme des espaces accessibles au public. Les services répressifs, de contrôle des frontières, d’immigration ou d’asile devraient donc être en mesure d’identifier les personnes contre leur gré, conformément au droit de l’UE. En plus d’identifier les criminels, cela peut également aider à déterminer l’identité des victimes d’accidents ou des personnes malades qui ne peuvent pas s’identifier.

Les Tchèques veulent aussi promouvoir l’innovation en IA

Les Tchèques veulent aussi promouvoir les innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle. Dans le cadre de « bacs à sable réglementaires» doit permettre d’approfondir et d’expérimenter les nouvelles technologies. On veut apprendre des expériences acquises, de sorte que les rapports finaux publics sont indispensables.

Bien qu’il y ait toujours de fortes voix dissidentes à la surveillance biométrique de masse, selon le rapport, celles-ci menacent au niveau du Conseil « passer inaperçu“. Les députés européens et les autorités de protection des données avaient déjà appelé à une interdiction. La position des Etats membres sur le sujet devrait être arrêtée d’ici décembre au plus tard.

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