Le délégué à la protection des données Ulrich Kelber s’est à nouveau prononcé en faveur de Quick Freeze au lieu de la conservation des données sans motif.
Le commissaire fédéral à la protection des données, Ulrich Kelber, a déclaré à ses collègues du Handelsblatt qu’il était clairement favorable à la procédure Quick Freeze pour les enquêtes pénales. Les données ne seraient stockées que pendant une courte période en cas de suspicion initiale, au lieu d’être stockées par tous les clients des télécommunications.
Ulrich Kelber : « La conservation des données est incompatible avec notre constitution. »
Dans une interview avec Tarnkappe.info, Kelber a également déclaré en novembre 2021 qu’il croyait que la conservation des données était sans cause « incompatible avec notre constitution ».
En septembre de l’année précédente, la Cour européenne de justice (CJE) a imposé des limites étroites au stockage des données de télécommunications pour enquêter sur les infractions pénales en Allemagne. Mais dans ces limites étroites, selon la CJCE, le stockage sans motif des seules adresses IP pour les enquêtes est légal « raisonnable« .
Contrairement à Kelber, la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD) ne veut pas se passer de cet instrument. Cependant, la coalition des feux de circulation n’a pas encore déterminé la procédure exacte pendant la législature.

Le ministre de l’Intérieur prône le VDS, le ministre de la Justice est contre
La raison en est simple. Car il y a évidemment un désaccord au sein de la coalition à cet égard. Selon le projet de loi du ministre de la Justice Marco Buschmann (FDP) d’octobre 2022, il est possible, en cas de soupçon initial, de geler non seulement l’adresse IP mais aussi les données de connexion et de localisation des suspects individuels afin que les fournisseurs d’accès Internet ou de téléphonie mobile puissent les transmettre aux autorités de police judiciaire.
Cependant, cela n’est destiné qu’aux personnes actuellement soupçonnées d’avoir commis un crime grave tel qu’un homicide involontaire, une extorsion ou une maltraitance d’enfants. Un juge doit également donner son accord au préalable. Au VDS, tous les citoyens sont généralement concernés par l’obligation de stockage sans autorisation judiciaire.
Ce mort-vivant doit enfin aller sous terre
Contrairement à Nancy Faeser, Buschmann plaide pour la suppression de la conservation des données de la jurisprudence et décrit le VDS comme « loi zombie« . De plus, elle est « illicite» et non d’une manière qui protège les droits fondamentaux, plaide l’élu FDP.
Fini la surveillance gouvernementale illimitée !
Le commissaire fédéral à la protection des données par intérim, Ulrich Kelber, le voit de la même manière. Il a décrit la conservation des données sans motif comme un « Mort-vivant», qu’il faut maintenant enfin enterrer. Les mesures existantes doivent s’ajouter au contrôle existant des différentes autorités. Les politiciens ne doivent pas permettre à la population d’avoir un sentiment constant de surveillance.
Il ne peut pas non plus s’agir de collecter globalement plus de données. Au lieu de placer tous les citoyens sous suspicion générale, Kelber appelle à une évaluation rapide des données collectées dans le cadre du processus de gel rapide.